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Regarder les parties intimes entre époux
Mohamed Didier Rossini
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Toute la communauté des oulémas, toutes les écoles juridiques confondues s’accordent à dire qu’entre époux il n’y a pas de « awras », ils peuvent donc se regarder mutuellement les parties intimes. Néanmoins, la pudeur reste de rigueur même entre époux comme il est rapporté par notre mère Seyidatouna Aîcha, que Dieu l’agrée, qu’elle n’a jamais vu les parties génitales de notre maître le prophète, paix et salut sur lui, et lui de même pour elle. Par souci même de ce que l’on peut qualifier de « pudeur spirituelle », notre maître le prophète, paix et salut sur lui, déconseille à un individu de se déplacer nu même seul chez lui, afin dit-il : « de ne pas faire fuir les anges. » (Abou Daoud).

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Suggestions

Sexualité chez les Musulmans

Faire ses petites ablutions avant de manger

Le Prophète, dans un hadith, a ordonné aux croyants de faire leurs petites ablutions lorsqu’ils sont en état d’impureté majeure et qu’ils souhaitent boire ou manger, et ainsi remettre les ablutions majeures à plus tard. Selon Seyidna ‘Ammar ibn Yassir, que Dieu l’agrée : « Le Prophète a permis à celui qui est en état d’impureté majeure et qui veut manger, boire ou dormir de faire ses petites ablutions ». (Tirmidhi). De ce fait, l’imam Ahmad et le madhab zahiri, que Dieu leur fasse miséricorde, considèrent que c’est une obligation, là où les autres oulémas le recommandent. C’est la vision obligatoire que nous adoptons.

Hedi Majdoub

il y a 4 ans

Sexualité chez les Musulmans

Après les menstrues se purifier avant tout rapport sexuel

Les oulémas divergent quant à la nécessité pour une femme de faire ses grandes ablutions à la fin de ses menstrues ou lochies avant même de pouvoir revivre la sexualité. Dans les trois écoles des imams Malik, Shafi’i et Ahmad, que Dieu leur fasse miséricorde, ils considèrent que du moment où le sang a cessé alors il est possible de s’adonner à la sexualité sans pour autant faire auparavant ses grandes ablutions. Quant à l’imam Abou Hanifa, que Dieu lui fasse miséricorde, dans son école juridique, il considère qu’il faut nécessairement que la femme fasse ses grandes ablutions avant tout rapport sexuel post menstrues. Cette divergence de point de vue est basée sur deux lectures différentes d’un même verset coranique, le 222ème verset de la sourate 2, Allah L’exalté dit: « Et ne les approchez que lorsqu'elles deviennent pures », c'est-à-dire après l’arrêt total des saignements et dans une autre lecture, « Et ne les approchez que lorsqu'elles deviennent purifiées », c'est-à-dire après les grandes ablutions. En regroupant ces deux lectures, nous pouvons donner une troisième vision qui nous semble la plus juste : toute relation sexuelle après l’écoulement des saignements est licite même s’il est meilleur d’attendre que la femme ait fait ses grandes ablutions.

Il faut souligner que le Coran a dix lectures, des variantes complémentaires les unes des autres qui se différencient sur la prononciation de quelques mots, ce qui permet de donner un sens plus large avec le même et unique verset. Notre maître le prophète, paix et salut sur lui, a dit : « le Coran a été révélé en sept lettres. » (Muslim)

Hedi majdoub

il y a 4 ans

Sexualité chez les Musulmans

Le sexe : cause de divorce ?

L’union des deux sexes est une nécessité vitale considérée comme sacrée par toutes les religions monothéistes lorsqu’elle est pratiquée selon les règles établies par ces religions. Différemment des autres religions qui bannissent le divorce quelque soit les circonstances, jugeant le mariage comme étant un engagement qui lie les deux intéressés « jusqu’à ce que la mort les sépare ». L’islam considère cet acte comme « le licite le plus décommandé par Allah » parce qu’il peut être la seule solution. Cependant c’est un acte qui ne doit être envisagé que lorsque toutes les autres solutions pour l’entente ont été étudiées.

Peuvent être cause de divorce toutes choses qui rendent difficile voir impossible la continuité de la vie conjugale et bien entendu les problèmes liés à la sexualité en font parti. D’ailleurs il est déjà arrivé qu’une femme ait demandé le divorce car son conjoint ne parvenait pas à lui apporter la jouissance dont elle avait besoin. Selon elle, il avait une micro-verge et notre maître le Prophète, paix et salut sur lui, lui accepta la demande comme le rapporte Tirmidhi. De ce fait, les quatre écoles juridiques s’accordent à considérer comme recevable l’argument de la jouissance sexuelle dans une demande de divorce, qu’elle émane de l’un ou de l’autre. Toutefois ils s’accordent sur le fait de préconiser la patience voir l’endurance car comme le dit notre seigneur : « Nous avons fait de certains d’entre vous une source d’épreuve pour les autres, sauriez-vous être endurant ? » S.25 V.20

Mickael Sall

il y a 4 ans