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Rencontre chez les Musulmans

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La chasteté chez les Musulmans

« Ceux qui préservent leur chasteté si ce n’est vis-à-vis de leurs époux (ses) ou celles qu’ils détiennent, dans ces cas là, ils ne seront point blâmés. Quant à ceux qui cherchent une autre jouissance en dehors de ses limites, voilà certes les transgresseurs. » s.23 v.5-7

« Ne vous approchez point de la fornication car c’est certes une turpitude et quel mauvais chemin. » s.17 v.32

« …Et ils ne commettent point la fornication, celui qui s’adonne à cela sera confronté à un blâme, la punition lui sera doublée le jour de la résurrection et il y demeurera dans l’humiliation. » s.25 v.68

C’est en ces nobles versets que le Coran décrit, avec raison, la conduite que doit adopter le croyant en matière de chasteté. Malgré une époque où le chaste fait partie de l’exception, où la turpitude se normalise, les mœurs se dégradent, les principes et la raison se perdent au profit de passions profanes, malgré tout ceci, les détenteurs de la foi trouveront refuge toujours derrière les enseignements de celle-ci. Des enseignements dans lesquels il est dit : oui à la sexualité, non à la fornication ; oui à la rencontre, non au libertinage ; oui à l’échange et au partage mais non à la perversité. Cet état de perdition (malheureusement observé même chez ceux qui se revendiquent croyant) avait été prédit par notre bien-aimé le Prophète (psl) lorsqu’il avertit que la banalisation de la dégradation des mœurs serait l’un des signes annonciateurs de la fin des temps (Bukhari). Il dit aussi : « Prémunissez-vous par les bonnes œuvres avant que n’arrive l’époque sombre et obscure, en ces temps là, l’homme se réveillera croyant pour ensuite répudier sa foi le soir même, il se verra croyant le soir pour perdre celle-ci au petit matin parce que pour les jouissances terrestres il aura vendu sa foi ».

Si Dieu est amour et si notre conscience nous mène vers lui, alors il serait important de prendre connaissance des limites qu’Il nous impose afin de ne pas s’en écarter à cause d’agissements malsains : « Non, leurs œuvres ont ardemment taché leurs cœurs. Non, le jour dernier, ils seront alors voilés de leur seigneur ». s.83 v.14 et 15. Il nous appartient de chercher à comprendre les sagesses qui motivent l’interdiction ainsi nous pourrons mieux assumer nos choix.

Qu’entend-on par chasteté ?

L’évocation de la chasteté prête souvent confusion avec le vœu de célibat. Même si c’est les deux sont parfois synonyme dans certaines religions, ce n’est pas le cas pour l’islam totalement opposé à ce principe. Le vœu de chasteté dans l’islam consiste tout simplement à ne s’adonner à aucun acte sexuel en dehors du cadre du mariage, qui, il faut le rappeler, est le seul régime matrimonial reconnu par la religion.

Même dans le cadre du mariage, le ou la marié(e) peut ne pas être considéré comme étant chaste lorsqu’il s’adonne à certaines pratiques sexuelles considérées par l’islam comme jouissance illicite. Autrement dit comme des actes impurs et parfois pervers, c’est le cas par exemple pour toutes pratiques sexuelles en période de menstrues ou pour la sodomie, entre autres. En ce sens Allah dit : « Et ils t’interrogent sur les menstruations dit leur c’est une impureté. Ecartez vous de vos épouses sexuellement lorsqu’elles sont en menstruations et ne les approchez qu’après qu’elles se soient purifiées. Une fois pures alors venez à elles comme votre seigneur vous l’a ordonné ». s.2 v.222

Mais la chasteté, chers lecteurs et lectrices, ne s’arrête pas dans la pratique sexuelle, elle-même, mais englobe tout ce qui pourrait conduire de près ou de loin à la turpitude. Notre bien-aimé le Prophète nous énumère ces actes de turpitude lorsqu’il dit : « Les yeux aussi prennent part à la fornication, et leur part c’est le regard, les oreilles par l’écoute, la langue par les mots, la main par le toucher, les pieds par la marche vers la turpitude, le cœur par le désir puis le sexe vient confirmer ou démentir tout cela. » (Bukhari). C’est une erreur de croire qu’on peut fleureter avec le péché sans y tomber.

Trouver la force intérieure

Comment trouver la force, la volonté et surtout la motivation de mettre une barrière entre la tentation et soi ? Voilà une question pertinente que beaucoup se posent. En réalité, ce n’est pas le simple fait de savoir ou non qu’il s’agit d’un péché, dont le coupable sera un combustible pour l’enfer, qui nous aidera à s’en écarter. Du moins cela ne provoque qu’une peur temporaire dans certains cas ou parfois pire pousse certains au désespoir. Certes la fornication, l’adultère et l’infidélité d’une manière générale sous toutes ses formes restent proscrits et bannis par la foi. Mais le remède ne suffit pas à avoir connaissance du caractère blâmable sinon aucun croyant n’aurait péché. Au-delà de la connaissance de l’interdiction, il faut la force de répondre à l’appel de la raison. Dans son approche éducative des âmes, l’islam trace les grandes lignes de ce qui peut être le remède le plus efficace face à ce fléau. Nous citerons, à ce propos, les recommandations suivantes :

  • Le premier remède demeure le mariage comme le suggère le Prophète lorsqu’il dit : « O vous les jeunes, que celui qui parmi vous en a la possibilité se marie. Si vous ne pouvez pas, trouvez votre force dans le jeûne car il vous aidera mieux à maîtriser votre regard et à préserver votre chasteté » (Bukhari). Il est important de souligner, ici, qu’au lieu de la masturbation c’est plutôt le jeûne qui est la solution !

  • Mettre un frein sur le regard car c’est le début de la route vers le péché et le Seigneur dit dans un hadith divin : « Le regard est une flèche empoisonnée du diable, celui qui le maîtrise par crainte pour moi, je lui donnerai comme récompense une quiétude dont il sentira le goût dans son cœur » (Al Hakim).

  • Choisir ses fréquentations. Il n’y a aucun doute sur le fait que l’ambiance, dans laquelle on évolue, influence beaucoup les décisions que l’on est amené à prendre. Le Prophète dit : « Si vous voulez connaître l’homme regardez sa fréquentation » (Tabarani). Et Allah dit : « Et ne suit point celui dont nous avons rendu son cœur inattentif à notre rappel, qui suit ses passions et dont sa vie n’est qu’excès ». s.18 v.28

  • La lecture coranique. Allah dit: « Lorsque tu lis le Coran, nous mettons entre toi et ceux qui ne croient pas au jour dernier, un voile qui protège ». s.17 v.45

  • Quelques prières au milieu de la nuit contribuent à réveiller les cœurs et fortifier l’intérieur : « Cherchez soutient par l’endurance et la prière ». s.2 v.45

Mais avant tout, il faut se tourner vers son Seigneur. Plus le serviteur se rapproche de lui, plus il trouvera le bonheur qui le défait de tous autres désirs contraire à la rectitude.

Emprisonné pour avoir été chaste !

Chers lecteurs et lectrices, nous ne pouvons évoquer la chasteté et la pureté sans faire référence au récit de notre maître, le messager d’Allah, fils de messager d’Allah, petit fils de messager d’Allah descendant de messagers d’Allah. Ou encore comme aimait le nommer notre maître le prophète Mohamed : le véridique, fils de véridique, petit fils de véridique, descendant de véridiques, Joseph (Youssouf) fils de Jacob fils d’Isac fils d’Abraham. Certes son exemple fut donné dans le Coran comme meilleure parabole pour ceux qui sont encore sensibles à la pureté des relations homme-femme. Nous vous laissons en compagnie de ces versets coraniques relatant l’histoire de notre maître Joseph le véridique dans une sourate coranique qui porte son nom : « Et lorsqu’il eut atteint sa maturité, nous lui accordâmes sagesse et savoir. C’est ainsi que nous récompensons les bienfaisants. Et celle qui l’avait reçu dans sa maison essaya de le séduire. Et elle ferma bien les portes et dit : « Viens, Je suis prête pour toi ». Il dit : « qu’Allah me protège ! C’est mon maître qui m’a accordé un bon asile. Vraiment les injustes ne réussissent pas ». s.12 v.22 et 23

« Et tous deux coururent vers la porte, et elle lui déchira sa tunique par derrière. » v.25

Et face aux principes infaillibles de Joseph, elle s’exclama de désespoir « J’ai essayé de le séduire mais il s’en défendit fermement. Or, s’il ne fait pas ce que je lui commande, il sera très certainement emprisonné et sera certes parmi les humiliés ». v.32

Mais ce dernier dit : « Ô mon seigneur, la prison m’est préférable à ce à quoi elles m’invitent. Et si tu n’écartes pas de moi leur ruse, alors, je pencherai vers elles et serai certes du nombre des ignorants » Son seigneur l’exauça donc, et éloigna de lui leur ruse. C’est lui, vraiment, qui est l’Audient et l’Omniscient. Puis, après qu’ils eurent vu les preuves de son innocence, ils leur semblèrent qu’ils devaient l’emprisonner pour un temps ». v.32-35

Puis une dizaine d’années passées en prison, le roi s’adressa aux femmes en ces mots : « Qu’est-ce donc qui vous a poussées à essayer de séduire Joseph ! » Elles dirent : « A Allah ne plaise nous ne connaissons rien de mauvais contre lui ». Et la femme d’Al Aziz dit : « Maintenant la vérité s’est manifestée. C’est moi qui ai voulu le séduire. Et c’est lui, qui est du nombre des véridiques. Cela afin qu’il sache que je ne l’ai pas trahi en son absence, et qu’en vérité, Allah ne guide pas la ruse des traitres. » v.51-52

Chères lectrices, Chers lecteurs, nous espérons qu’à travers ces lignes vous avez pu percevoir la noblesse du message que prône cette religion surtout lorsqu’il s’agit de fidélité, de pudeur, de chasteté, tout simplement quand il s’agit de la droiture.

« Toute personne qui s’abstient face à la fornication par crainte du seigneur sera placée le jour dernier sous l’ombre du trône d’Allah comme guise de récompense » (Bukhari).

Hedi majdoub

il y a 2 ans

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La turpitude

« Il interdit la turpitude, le blâmable et la rébellion ». (16: 90)

Chers lecteurs et lectrices, notre bien-aimé le Prophète disait à ses compagnons que le verset 90 de la sourate 16 est le verset coranique qui résume le mieux non seulement les recommandations de notre Seigneur mais aussi ses interdits. Nous allons par la grâce d’Allah, aborder le premier des interdits qu’a cité ce verset, à savoir la turpitude. En effet, si les recommandations divines ont pour finalité de mener les Hommes à la félicité, les interdits quant à eux, mêmes minoritaires, ont pour répercussion d’entraver toute démarche vers la réussite. Ainsi, Allah dit : « Il interdit la turpitude, le blâmable et la rébellion ». Dans un autre verset, Allah précise avec détails la proscription de toute forme de turpitude, Il dit : « Dis : Mon Seigneur a proscrit les turpitudes tant apparentes que secrètes ». (7: 33)

Ce verset trace à l'humanité la ligne de conduite à suivre, qui devrait être celle de la grande moralité, loin du paraître ou de toute forme d’hypocrisie. Dans ce verset Allah n'a pas tout simplement dit: « Mon Seigneur a interdit les turpitudes », mais Il a également rajouté : « tant apparentes que secrètes ». Ce rajout montre donc l’existence de deux formes de turpitudes : celle apparente, telle la fornication, et celle qui relève de l’intérieur, comme les vices, la ruse ou encore la trahison. Le danger des turpitudes est tel que ce mot est répété à vingt-quatre reprises dans le Noble Coran et ceci dans ses différentes formes étymologiques.

La fornication : le sommet de la turpitude

Pour ceux qui s’interrogent sur la définition du mot turpitude dans la terminologie islamique, il faut savoir qu’il désigne tout acte, parole, ou pensée considéré comme un péché capital. De ce fait, nous voyons le Coran qualifier l’avarice de turpitude, Allah dit : « Le Diable vous fait craindre l'indigence et vous recommande des turpitudes (ici l'avarice) » (2: 268). Toutefois, dans la majeure partie des cas où ce mot est cité dans le Coran ou la Sunna, il désigne les pratiques sexuelles non conventionnelles d’un point de vue islamique. On peut citer la fornication ou encore l’adultère, Allah dit dans le Coran : « Et n'approchez point la fornication. En vérité, c'est une turpitude et quel mauvais chemin! » (17: 32). Concernant l’inceste Il dit : « Et n'épousez pas les femmes que vos pères ont épousées, exception faite pour le passé. C'est une turpitude, une abomination, et quelle mauvaise conduite! » (4: 22). Et lorsque le prophète Lot s’adresse à son peuple au sujet de l’homosexualité, il leur dit, comme le rapporte toujours le Coran : « Vous livrez-vous à la turpitude que nul parmi les mondes, n'a commis avant vous? » (7: 80).

Malheureusement dans nos sociétés actuelles, le mot chasteté n’a plus de valeur. S’attacher solidement à la moralité dans toute l’étendue du mot est devenu très mal vu. En effet, prôner haut et fort le libertinage est signe de liberté là où défendre l’éthique de la chasteté et de la fidélité est automatiquement interprété, à tort bien sûr, comme une atteinte à la liberté voire même une discrimination inadmissible. Mais comme l’affirme si bien notre Seigneur : « L’impureté et la pureté ne sont point égaux, même si l’ampleur de l’impureté t’étonne » (5 : 100). Un jour, un homme est venu voir notre bien-aimé le Prophète et l'a interrogé par ces mots : « Ô messager de Dieu, quel est le plus grand péché ? », notre bien-aimé le Prophète lui répondit : « le plus grand péché c'est de donner à Allah un égal alors que c'est lui qui t’a créé ! », puis l'homme répliqua : « et quoi d'autre ? », et au Prophète de rajouter : « le fait de tuer tes enfants par peur qu'ils partagent ta subsistance ! », et enfin l'homme dit : « et quoi d'autre ? », et le Prophète martela : « commettre la fornication ! » Bukhari. A l'issue de ce dialogue entre le Prophète et ce bédouin, les portes du ciel s'ouvrirent pour laisser descendre des versets coraniques fortifiant les sages réponses prophétiques, Allah dit: « ceux qui n'adorent aucune divinité avec Allah, ne tuent pas l’âme qu'Allah a rendue sacrée sauf en toute justice et ne commettent point la fornication car quiconque fait cela encourra une punition. Le châtiment lui sera doublé, au Jour de la Résurrection, et il y demeurera éternellement couvert d'ignominie; sauf celui qui se repent, croit et accomplit une bonne oeuvre; ceux-là Allah changera leurs mauvaises actions en bonnes, et Allah est Pardonneur et Miséricordieux; et quiconque se repent et accomplit une bonne oeuvre c'est vers Allah qu'aboutira son retour. » (25: 68/71).

Chers lecteurs et lectrices, parmi les sources qui montrent que la fornication est totalement opposée aux principes de la foi, le hadith où le Prophète rappelle qu’ « aucune personne ne commet la fornication tout en étant croyant » Bukhari, ceci car au moment de la commettre « Allah lui enlève la foi tel un homme qui se dévêt de ses habits » Hakim. Le jour de la rencontre avec Allah, les voiles s’interposeront entre tout fornicateur et la miséricorde de son Seigneur. Notre bien-aimé le Prophète n’a t il pas dit : « trois personnes, Allah ne leurs parlera point le jour de la résurrection, il ne les regardera pas et ils auront un douloureux châtiment : un adulte fornicateur, un guide menteur et un pauvre orgueilleux » ? Muslim.

Comment devenir chaste ?

Cependant, la question que de nombreux croyants sont souvent appelés à se poser est : comment trouver la force, la volonté et surtout la motivation de mettre une barrière entre la tentation et soi ? En réalité, il faut chercher la force de répondre à l’appel de la raison. Dans son approche éducative des âmes, l’islam trace les grandes lignes de ce qui peut être le remède le plus efficace face à ce fléau. Nous citerons, à ce propos, les recommandations suivantes :

  • Le premier remède demeure le mariage comme le suggère le Prophète lorsqu’il dit : « Ô vous les jeunes, que celui qui parmi vous en a la possibilité se marie. Si vous ne pouvez pas, trouvez votre force dans le jeûne car il vous aidera mieux à maîtriser votre regard et à préserver votre chasteté » Bukhari. Il est important de souligner ici qu’au lieu de la masturbation c’est plutôt le jeûne qui est la solution !

  • Mettre un frein sur le regard car c’est le début de la route vers le péché et le Seigneur dit dans un hadith divin : « Le regard est une flèche empoisonnée du diable, celui qui le maîtrise par crainte pour Moi, je lui donnerai comme récompense une quiétude dont il sentira le goût dans son cœur » Hakim.

  • Choisir ses fréquentations. Il n’y a aucun doute sur le fait que l’ambiance, dans laquelle on évolue, influence beaucoup les décisions que l’on est amené à prendre. Le Prophète dit : « Si vous voulez connaître l’homme regardez sa fréquentation » (Tabarani). Et Allah dit : « Et ne suit point celui dont nous avons rendu son cœur inattentif à Notre rappel, qui suit ses passions et dont sa vie n’est qu’excès ». (18:28)

  • La lecture coranique. Allah dit: « Lorsque tu lis le Coran, nous mettons entre toi et ceux qui ne croient pas au jour dernier, un voile qui protège ». (17:45)

  • Quelques prières au milieu de la nuit contribuent à réveiller les cœurs et fortifier l’intérieur : « Cherchez soutient par l’endurance et la prière ». (2:45)

Mais avant tout, il faut se tourner vers son Seigneur. Plus le serviteur se rapproche de Lui, plus il trouvera le bonheur qui le défait de tout autre désir contraire à la rectitude.

« Et accomplis la Salat aux deux extrémités du jour et à certaines heures de nuit. Les bonnes oeuvres dissipent les mauvaises. Cela est une exhortation pour ceux qui réfléchissent. » (11: 114)

Hedi Majdoub

il y a 2 ans

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Les sites de rencontres Musulmans

Les résultats d’une étude réalisée par l’IFOP il y a quelques années pour le site Inshallah, ont dévoilés de façon tout à fait remarquable, certains aspects assez importants de la relation liant les musulmans avec le mariage ainsi que l’importance qu’ils lui accordent dans leurs vies. En effet, selon cette étude, 88% des musulmans considèrent que le mariage est important contre 56% du reste des français, 88% sont disposés à faire appel à un site de rencontre et 92% sont intéressés par les sites de rencontre entre musulmans. Aussi, cette étude a établi que 73% des musulmans sont contre le fait d’avoir des rapports sexuels avant le mariage, que 83% sont contre l’idée du choix du conjoint par les parents des futurs mariés, et que 80% sont prêt à épouser une personne d’un pays différent de celui des parents.

Ce sondage a en réalité montré la place qu’occupe le mariage dans la vie des musulmans mais aussi qu’ils sont majoritairement prêts à disposer de tous moyens leur permettant de faire aboutir cet acte qu’ils considèrent être : « la moitié de la religion » comme l’a dit le prophète. Cependant, il y a de part et d’autres, des personnes qui, par ignorance ou excès de zèles, viennent remettre en cause ou attaquer ce type de procédé sous prétexte que la porte d’entrée des sites de rencontre est, selon elles, celle qui mène vers la fornication et la perversité. Pourtant, entre le fait de rencontrer quelqu’un dans le but d’établir un lien qui peut mener à un mariage et la perversité ou la fornication, il y a un énorme fossé. C’est pour cela, qu’avant d’aller plus loin dans cet article qui vise justement à montrer la position de l’islam face à l’utilisation des sites de rencontres à des fins négatives et douteuses, il est important de souligner qu’en toute rigueur et en réponse aux exigences de la pudeur, l’islam est absolument favorable au principe de se rencontrer et d’échanger mais certainement pas à celui de la perversité ou de l’immoralité quelque soit sa forme.

L’importance de chercher l’âme sœur

Comme il a été traité dans la rubrique « Vos questions, nos réponses », il est important de savoir faire la différence entre « tawakkoul » et « ittikal » car le premier est le fait de placer sa confiance en Dieu tout en étant actif, c'est-à-dire en essayant de se créer des opportunités alors qu’inversement, le second lui, consiste à s’en remettre totalement à Dieu sans effectuer le moindre effort et sans chercher à maximiser ses chances. C’est d’ailleurs non pas « ittikal » mais « tawakkoul » que le prophète a exigé de mettre en pratique lorsqu’il discutait avec Seyidna Mu’adh (cf. question : chercher l’âme sœur ou attendre ? dans la rubrique « Vos questions, nos réponses »).

Donc il faut chercher à se marier. Et l’islam dans cette recherche de mariage sain nous encourage à lever les voiles du doute existant entre ces deux personnes pour en faire une motivation et des certitudes, tout en veillant, bien entendu, à ne pas s’égarer de la voie du respect des vertus morales.

A ce sujet le prophète a recommandé à Jabir : « Si vous voulez vous marier avec une femme alors, si vous pouvez, regardez en elle ce qui pourrait vous séduire pour le mariage » et Jabir a lui-même affirmé : « Et lorsque j’ai voulu me marier avec une femme je me cachais pour l’observer jusqu’à voir en elle ce qui m’a encouragé à l’épouser puis je l’ai fait » (Ahmad, Abou Daoud, Hakim). Le prophète a aussi recommandé à Moughira ibn Shou’bah lorsque celui-ci envisageait de se marier : « Cherche à la voir car c’est ce qui est plus à même de mettre l’entente entre vous par la suite » (Ahmad, Abou Daoud, At-Tirmidhi, Ibn Majah, Nassai).

L’islam guide à travers ces sources, les pas de ceux qui cherchent l’union par la voie de la pudeur, car bien qu’il est important de connaitre celui ou celle que l’on choisit pour la vie, il subsiste tout de même des attentions qu’il faut avoir vis-à-vis des limites que comporte la démarche car on ne se doit pas d’interroger une personne qui nous est étrangère sur des sujets indiscrets. Cela, peut être mal perçu et nuire à la relation. Une conversation doit conserver des piliers car Allah dit : « Et lorsque vous parlez soyez juste même s’il s’agit d’un proche parent ». S.6 V152 et dans un autre verset il dit : « Et dis à mes serviteurs de s’exprimer de la meilleure manière car le diable sème la discorde parmi eux » S.17 V53. Et le prophète y a ajouté : « le croyant n’est ni médisant ni grossier ni vulgaire et ne maudit pas les autres » (At-Tirmidhi), et il dit : « Celui qui croit à Allah et au jour dernier qu’il dise du bien ou qu’il se taise » (Muslim). Tout ceci se doit d’être le code à appliquer pour purifier sa langue et sa relation avec l’autre. Considérer la sensibilité de ses interlocuteurs et faire preuve de sagesse dans ses discours ne peut qu’assainir la relation engagée.

Les sites de rencontres sont-ils licites ?

A la vue de toutes ces sources coraniques et prophétiques, il apparait désormais clair que la question de licéité ou non des sites de rencontres, lorsque l’on ne bafoue pas les valeurs morales ou que l’on ne transgresse pas les limites que fixe notre foi, ne se pose plus car jusqu’à preuve du contraire, tout moyen de rencontre, d’échange ou de partage est totalement licite. Et d’ailleurs, Allah l’affirme : « O vous les hommes, nous vous avons crées à partir d’un homme et d’une femme et avons fait de vous des peuples et tribus différents afin que vous vous entre-connaissez » S.49 V13. Dans un autre verset Il dit : « Entraidez- vous dans la bonté et la piété non pas dans le péché et la transgression » S.5 V2. Notre maitre le Prophète a dit : « Les croyants sont tel un mur, les uns solidifient les autres. » (Bukhari).

Contrairement aux idées reçues, un homme peut parfaitement entretenir une relation amicale avec une femme sans déroger aux limites de la pudeur et inversement. Cela s'accorde uniment aux rapports entre humains. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) nous engage explicitement à créer et maintenir ces relations humaines, « Le croyant qui fréquente les gens et supporte leur gêne est meilleur que celui qui ne les fréquente pas et n'endure pas leur nuisance.» (At-Tirmidhi). Il ne faut donc pas abhorrer les sites de rencontres en les qualifiant de brèche aux abus et à la débauche. Rappelons que ce n'est qu'un outil purement disposé aux personnes, ainsi libre à chaque individu d'en disposer le plus sainement. Attacher un zèle aux prescriptions et enseignements de notre religion rendra l'échange et le dialogue quiets et décents. Ce qui bien sur s’obtiendra en respectant l'interlocuteur, il est indispensable dans ce cas-là d'établir et d'observer certaines attitudes. La politesse, l'honnêteté, la compréhension et la pudeur doivent être les socles de nos échanges et de nos propos. Elles ne se dissocient d'ailleurs pas de la foi : «La pudeur et la foi vont de paire, lorsque l'une des deux disparaît l'autre disparaît également.» (Bukhari)

Chères lectrices, chers lecteurs, le recours aux sites de rencontres en vue d'une alliance amoureuse et sincère reste avant tout un moyen d’usage des outils contemporains pour offrir une meilleure commodité et une meilleure accessibilité. Il serait alors très important de ne pas juger la fonction d'un outil, mais plutôt le caractère de son utilisation. Il ne faut très certainement pas oublier que : « les actes ne valent que par leurs intentions » (Bukhari)

Mikael sall

il y a 2 ans

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Les femmes dans l’Islam

« Les femmes sont égales aux hommes » hadith Dans ce monde actuel, de plus en plus de voix s’élèvent contre l’islam. Cette religion qui aujourd’hui est la cible de multiples critiques et accusations. Les appels qui lui sont lancés pour le respect des droits de l’Homme sont dus essentiellement à la place de la femme, qu’ils jugent inhumaine, et non compatible avec les valeurs de ce siècle. On entend partout que la femme n’a aucun droit dans l’islam, qu’elle a plus de devoirs que l’homme, qu’elle vit dans l’humiliation et la soumission. La femme musulmane serait battue, voilée, lapidée, excisée, lésée dans son héritage, blessée et trahie dans ses sentiments lorsqu’elle subi la polygamie.

Avant d’aller plus loin, il faut rappeler qu’il est essentiel aujourd’hui avant de porter un jugement, de faire la différence entre l’islam, dans sa grandeur et sa pureté, et les musulmans, avec leurs traditions, leurs faiblesses, et leurs manières d’interpréter l’islam. Les musulmans ne sont pas toujours à l’image de l’islam. Ainsi donc tout grief à l’encontre de l’islam est donc de ce point de vue infondé.

Ces accusations au sujet de la femme qu’on entend tous les jours sont très récentes. En effet, au début de l’islam, les notables mecquois justifiaient leur refus de l’islam en disant qu’ils n’accepteraient jamais une foi qui n’est embrassée que par des femmes, des enfants et des esclaves. Avant, ils l’appelaient la religion des femmes, et aujourd’hui la religion des hommes.

Avant ils disaient que c’était une femme qui inspirait le Prophète et lui enseignait des récits anciens, comme le dit le Saint Coran : « Nous savons pertinemment qu’ils disent c’est un mortel qui lui souffle ce qu’il dit ». s.16, v.103 Et lorsqu’on les invitait à la foi ils répondaient « Voulez-vous qu’on croie comme ces faibles d’esprit ? » s.2, v.13, faisant ainsi allusion aux femmes, aux enfants et aux esclaves. Preuve que la situation s’est complètement inversée. Pourtant, il y a une chose qu’ils ne sauraient mettre en cause. Il s’agit d’une réalité historique, qu’aucune langue ne saurait éteindre : la première personne à avoir embrassé l’islam est une femme. En effet, alors que le Prophète revient du mont Hira, où le Coran vient de lui être révélé, sa femme Khadija a immédiatement cru.

Automatiquement, pas par contrainte ou par amour aveugle pour son époux, mais plutôt par conviction. Elle explique au prophète les raisons de sa foi par ces propos : « Tu es un homme véridique dans tes propos, bienfaisant avec ses proches, digne de confiance, autant de qualités qui font que jamais ton Seigneur ne te fera goûter l’humiliation. » (Bukhari) C’est à l’issue de cette discussion que l’ange Jibril est descendu, portant avec lui les premiers versets de la sourate Muddathir, lui disant : « O toi le vêtu d’un manteau, Lèves toi et avertit (ton peuple). Et glorifie ton Seigneur. » s.74 v.1-3

Une manière de lui dire, maintenant que tes arrières sont assurés, protégés par ta femme, maintenant que tu as été fortifié par ton épouse, tu peux te permettre d’inviter les autres à l’islam. « Et glorifie ton Seigneur » pour ses faveurs parmi lesquelles le soutient et l’assistance d’une femme noble, pieuse, fidèle et impliquée dans le message de son compagnon. Et miséricorde à Omar Ibn Al Khatab lorsqu’il dit : « derrière tout grand homme une femme ».

Il suffit tout simplement d’apprendre l’histoire pour savoir que dans l’islam la femme n’a jamais été précédée par l’homme, ni laissée en arrière. Comme lui, elle a cru, immigré en compagnie du prophète lorsqu’il fut victime de l’intolérance de son peuple, la femme a toujours su donner sa part à l’édification et la transmission des valeurs humaines et spirituelles à savoir celles de l’islam. Pour ne citer que quelques exemples, on ne peut exclure Seydatouna Aicha dans la science des hadiths, ni Seydatouna Hafsa dans la récitation coranique, ni Seydatouna Oum Salama dans l’exégèse du Saint Coran.

Chers lectrices et lecteurs, l’égalité entre les hommes constitue l’essence de tout message divinement inspiré et ceci en dépit de leurs races, couleurs, sexes, traditions et coutumes. On peut tout résumer en une phrase : « vous êtes tous issus d’Adam » (Abou Daoud). Face à l’islam, le mérite ne peut venir que de ce qu’on a acquis et la gratitude est l’exclusivité des bienfaisants quelque soit le sexe ou la race ou même le milieu social auquel ils appartiennent. Comme le montre le Coran : « Celui qui fait de bonnes œuvres, homme ou femme, du moment qu’il est croyant, nous lui donnerons la récompense digne de cela » s.16, v.97

Le véritable problème aujourd’hui est l’instrumentalisation que l’on fait sur le sort des femmes et la stigmatisation de certains. J’aimerais souligner ici, à titre personnel, que le combat féministe ne doit pas se concrétiser sous un seul modèle et ne doit pas devenir discriminatoire en excluant certaines femmes tout simplement parce qu’elles se revendiquent de tel ou tel courant idéologique, religieux ou culturel. Pour être féministe et défendre le sort des femmes dans les sociétés, on n’a pas besoin de se défaire de son identité et de sa foi.

La situation devient plus étonnante encore lorsque des voix s’élèvent pour parler au nom des musulmanes, voire leur imposer la manière dont elles doivent vivre leurs propres choix. L’heure n’est plus aujourd’hui à la colonisation des esprits ou la diabolisation des différences. Agissons. Unissons nous où que nous soyons afin de mettre fin aux injustices faites aux femmes. Rejoignons notre force à celle de l’islam pour dire à qui veut l’entendre : « Les croyants et croyantes sont tous des alliés. » s.9, v.71 , « Vous tous hommes et femmes êtes pareils aux yeux de votre Seigneur » s.3, v.195 , « elles ont autant de droits qu’elles ont de devoirs » s.2, v.228 « Comportez vous convenablement envers elles; et si vous avez de l'aversion pour elles, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Dieu vous fasse grand bien. ».s.4, v.19. Ou encore « le plus noble auprès d’Allah reste le plus pieux » s.49, v.13. C’est cela, l’islam de l’égalité entre les peuples, races et sexes. Pour conclure sur ces versets, celui de la sourate Ahzab doit faire réfléchir : « Les soumis hommes et femmes, les dévoués hommes et femmes, les véridiques hommes et femmes, les endurants hommes et femmes, les pieux hommes et femmes, les bienfaisants hommes et femmes, ceux qui jeûnent hommes et femmes, les chastes hommes et femmes, ceux qui invoquent leur Seigneur, hommes et femmes ». s.33, v.35

Allah a pris soin de citer ses serviteurs à la fois au masculin et au féminin, pour faire tomber les tentatives de ceux qui pensent que le spirituel et le moral sont une exclusivité masculine. Malheureusement personne ne nuit à l’islam plus que les musulmans. Ceux qui pour asseoir leur domination sur la femme sont prêt à instrumentaliser la religion parfois sous prétexte qu’elle est « une perle qu’il faut préserver », et en choisissant de chosifier la femme ils oublient la parole du Prophète, qui s’est adressé aux croyants peu avant sa mort, lors du dernier pèlerinage : « Ô peuple! En vérité vos femmes ont des droits sur vous. Assurez-leur le meilleur traitement, vous les avez comme dépôt de la part de Dieu et vous avez pris possession d’elles par des paroles divines. Craignez donc Dieu en ce qui concerne les épouses et je vous ordonne de bien les traiter. » (Muslim)

En ce qui concerne l’héritage de la femme en islam, il est assez répandu dans les langues des uns et des autres que celles-ci ne prendrait que la moitié de l’homme. Cette accusation est infondée car en nous plongeant dans le droit islamique on se rend compte de la réalité suivante :

  • Il y a trente quatre cas dans lesquels dans l’héritage la femme se retrouve au milieu d’hommes.

  • On note quatre cas dans lesquels la femme hérite la moitié de l’homme.

  • Cinq cas dans lesquels la femme hérite et l’homme n’hérite rien.

  • Onze cas dans lesquels ils héritent au même niveau.

  • et quatorze cas dans lesquels la femme hérite plus que l’homme.

On voit difficilement où peut se trouver l’injustice ici. Quant à la polygamie, l’islam ne l’impose pas, ne l’ordonne pas et qu’il soit clair, il ne la recommande pas mais laisse à tout un chacun le libre choix d’être polygame ou non selon les cultures et civilisations et besoins. Toutefois, Allah dit : « Si vous pensez ne pas être équitable, alors tenez vous en a une seule » s.4, v.3

Parfois, à tort on justifie certaines pratiques coutumières par l’islam comme c’est le cas de l’excision. Il est bon à savoir que le prophète n’a excisé aucune de ses filles, et aucune de ses femmes ne l’a été d’ailleurs comme le souligne Omar : « Nous la tribu de Quraich, nous ne connaissons pas l’excision ».

Juger une chose sans la connaître est pur égarement. Diaboliser ce qui déjà nous fait peur ne nous guérit pas. Il ne faut pas faire de nos différences une division. Face à la diversité le dialogue s’impose. Les hommes vivront en paix le jour où ils saisiront la divine parole : « Ô vous les hommes nous vous avons créés à partir d’un homme et d’une femme, nous avons fait de vous des peuples et tribus différents afin que vous vous entre connaissez. ». s.49, v.13

Lucie Dupuis

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

Approcher une femme déjà fiancée

L’interdiction pour tout croyant de faire des avances ou d’approcher une femme déjà fiancée en vue d’un mariage, relève d’un consensus juridique entre les différentes écoles. Elles se référent aux multiples sources dans lesquelles notre maître le prophète, paix et salut sur lui, interdit formellement à tout croyant de faire des avances à une femme déjà fiancée à un autre. (Bukhari, Muslim entre autre).

Hédi Mahjdoub

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

Parler via une webcam

Une webcam, le téléphone, la télé et d’une manière plus générale tout moyen de communication est licite. La manière dont on l’utilise pourra confirmer ou non ce caractère.

Yassine Mezouar

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

Les sites de rencontres sont-ils licites ?

Jusqu’à preuve du contraire tout moyen de rencontre, d’échange ou de partage est licite à condition de ne pas bafouer les valeurs de la moralité (respect, pudeur...) et de ne pas transgresser les limites que nous fixe notre foi. Allah, qu’Il soit exalté, dit dans le Noble Coran : « O vous les hommes, nous vous avons crées à partir d’un homme et d’une femme et avons fait de vous des peuples et tribus différents afin que vous vous entre-connaissez » S.49 V13. Dans un autre verset Il dit : « Entraidez- vous dans la bonté et la piété non pas dans le péché et la transgression » S.5 V2. Notre maitre le Prophète, paix et salut sur lui, dit : « Les croyants sont tel un mur, les uns solidifient les autres. » (Bukhari).

Mikael Sall

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

Le vœu de célibat

Notre maître le prophète, paix et salut sur lui dit : «Ô jeunes gens ! Celui d’entre vous qui se sent capable d’entretenir un foyer, qu’il se marie donc, car le mariage est plus à même de retenir les regards et de préserver la chasteté » (Boukhari)

D’après Seyidna Sa’d ibn abi waqas, que Dieu l’agrée : « Le messager de dieu a rejeté le vœu de chasteté de ‘Othman ibn maz’oun et s’il le lui avait permis nous nous serions certainement fait castrer » (Boukhari).

Seyidna Saad Ibn Hichâm, que Dieu l’agrée, a dit à Seyidatouna Aïcha, que Dieu l’agrée : « j’aimerais te questionner au sujet du statut de vivre continuellement dans la chasteté. » Elle répondit : « Ne le fais pas. N’as-tu point entendu Allah dire : « Et Nous avons certes envoyé avant toi des messagers, et leur avons donné des épouses et des descendants. » s.13 v38. Et entendant trois personnes qui souhaitaient se replier totalement de la vie, le meilleure des exemples, notre maître le prophète, paix et salut sur lui, leur dit : « Je suis certainement parmi vous celui qui connait le mieux Dieu et qui le craint le plus. Malgré cela, je veille une partie de la nuit et dors une autre, je jeûne certains jours et mange à certains autres, et j’épouse les femmes. Quiconque se détourne de ma tradition n’appartient plus à ma communauté.» (Boukhari). A la lecture de toutes ces sources, il apparaît clairement la position de l’islam quant au vœu de célibat. Il ne l’admet pas parce qu’il est contraire à la nature et entrave la pérennité de la vie humaine sur Terre.

Saadia Agdar

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

Chercher l’âme sœur ou attendre dieu ?

Dans les dogmes islamiques, il y a deux notions pour lesquels il est important de savoir faire la différence à savoir : « tawakkoul » et « ittikal ». Le premier terme « tawakkul » désigne le fait de placer sa confiance en Allah tout en agissant et en se créant des occasions. Quant au deuxième « ittikal », il désigne le fait de s’en remettre à Allah sans pour autant agir et faire les efforts nécessaires pour maximiser ses chances de réussite. Ce que l’islam ordonne à tous ses adeptes, c’est « tawakkul » en bannissant le second, comme il est souligné dans un hadith où notre maître le prophète, paix et salut sur lui, dit à Seyidna Mu’adh, que Dieu l’agrée : « O Mu’adh, connais tu le droit d’Allah envers ses serviteurs et le droit des serviteurs envers Allah ? » celui-ci répond : non. Et notre maître le prophète, paix et salut sur lui, lui dit : « Le droit d’Allah envers ses serviteurs c’est qu’ils l’adorent sans l’associer à autre chose. Et le droit des serviteurs envers Allah c’est qui les fasse entrer au Paradis ». Puis à Seyidna Mu’adh, que Dieu l’agrée, dit : « O messager de Dieu, puis-je annoncer la bonne nouvelle aux gens ? ». Et notre maître le prophète, paix et salut sur lui, lui dit : « Non, ne le fais pas sinon ils feront ittikal » (Bukhari). A tous ceux qui cherchent à se marier, bonne chance et bonne recherche.

Hédi Mahjdoub

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

Un homme qui serre la main aux femmes

Le fait pour un homme de serrer la main à une femme qui lui est étrangère suscite des divergences au sein des savants musulmans certains le rejettent tandis que d’autres l’acceptent. Vu la sensibilité de cette question nous allons ramener les preuves de chacune des deux parties.

1. Les arguments de ceux qui le réfutent :

  • Le hadith rapporté par Ahmad, An-Nassâ’î , par Ibn Mâjah dans lequel notre maître le Prophète, paix et salut sur lui, dit : « Certes, moi je ne serre pas la main aux femmes. ».

  • Celui rapporté par Bukhari et Muslim où Le Prophète (pssl) dit : « Chaque enfant d’Adam a une part de fornication dans laquelle il doit nécessairement tomber :… la main dont sa fornication est le toucher…, et tout cela est confirmé ou infirmé par le sexe. ».

  • Celui rapporté par Muslim selon notre mère Aicha (qu’Allah l’agrée) qui dit : « Je jure par Allah! La main d’une femme n’a jamais touché la main du messager d’Allah, Il prenait plutôt le serment d’allégeance des femmes verbalement. ».

  • Le hadith rapporté par Tabarani D’après Seyidna Ma`qil Ibn Yasâr, selon qui notre maître le Prophète, paix et salut sur lui, dit : « Mieux vaut pour l’un d’entre vous de se voir planter une aiguille en fer dans la tête que de toucher une femme qui lui est interdite. ».

  • Toutes ces sources ont conduit certains à considérer le fait de serrer la main d’une femme étrangère comme étant proscrit.

2. Les arguments de ceux qui ne le bannissent pas :

D’autres savants affirment totalement le contraire et expliquent les sources prophétiques ci-dessus par une autre approche.

  • Par rapport au hadith a), ils disent que le Prophète (pssl) a utilisé le terme « إني » qui signifie « Certes, moi », ce qui est une tawkid qui démontre que le fait de ne pas serrer la main des femmes lui est une exclusivité qui ne concerne pas les autres musulmans. Comme lorsqu’ il est arrivé lors de l’hégire vers Médine, le compagnon Abou Bakr emmena deux montures qui lui appartenait et présenta la meilleure à notre maître qui lui répondit : « Certes, moi je ne monte pas un chameau qui ne m'appartient pas », et Abu Bakr répondit « Ô Messager d’Allah, je t’en fais cadeaux », Notre Maître, paix et salut sur lui, lui dit : « Plutôt vend le moi et je te payerai plus tard ».

    Ici en analysant les deux phrases on voit la similitude :

    « Certes, moi Je ne serre pas la main aux femmes. »

    « Certes, moi Je ne monte pas un chameau qui ne m'appartient pas. »

    On retrouve dans les deux phrases le même terme « إني » : « Certes, moi » pourtant tous les ouléma s’accordent sur le fait qu’il n’est nullement interdit de monter une monture qui ne nous appartient pas, cela fait parti plutôt de ce qu’on appelle « les exclusivités prophétiques ». Pourquoi donc faire la différence avec le fait de serrer la main aux femmes. D’autant plus que le hadith c) d’Aicha illustre aussi le cas d’exception du Prophète (pssl).

  • Concernant le hadith b) où il est dit que la main fornique par le touché, il est très important de prendre en considération les réalités linguistiques car dans le vocabulaire islamique le verbe « toucher » est utilisé pour désigner pudiquement l’acte sexuel, et ceci dans les versets coraniques et hadith prophétique, comme cela est rapporté dans le commentaire de Seyidn a Ibn `Abbâs de la formule coranique : « ou si vous avez touché les femmes ». Ibn `Abbâs dit en effet : « Toucher une femme », dans le Coran cela signifie avoir un rapport sexuel avec elle. L’examen des versets coraniques où figurent cette expression confirme manifestement cette interprétation : « Elle dit : Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu’aucun homme ne m’a touchée ?" » s.19 v20; « Et si vous divorcez d’avec elles sans les avoir touchées. » s.2 v237.

    Dans ce hadith, il n’est donc nullement question du fait de serrer la main d’une femme mais plutôt de caresser et de s’adonner aux préliminaires par le toucher en vue du péché. D’ailleurs on note à la fin du hadith b) : « et tout cela est confirmé ou infirmé par le sexe ». C’est aussi le cas pour le hadith d).

En ce qui nous concerne nous adoptons la vision du deuxième groupe d’ouléma qui ne voit nullement le mal à serrer la main aux femmes lorsqu’il n’est nullement mal intentionné.

Mickael Sall

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

La « khulwah » ou l’isolement entre deux sexes étrangers

Se rencontrer, échanger, travailler ensemble ou encore être actif au sein de sa société constituent l’essence même de la vie de l’Homme dans ce bas monde. Allah, que Sa grandeur soit exaltée, dit dans un verset du Noble Coran : « Nous vous avons créé à partir d’un homme et d’une femme et nous vous avons établi en peuples et tribus différents afin que vous vous entre-connaissiez » S.49 V13, dans un autre Il dit : « Les croyants et les croyantes sont des alliés les uns pour les autres » S.9 V71. Prôner la stricte séparation entre l’homme et la femme est d’une part utopique et d’autre part relève de l’illusoire. Néanmoins cette relation doit être encadrée par les principes de notre foi, qui sont fondés sur certaines règles de bases afin de garantir la pureté et la sérénité, tels que :

  • La pudeur : Que cela soit dans les paroles ou actes, Allah Le Très Haut dit dans le Noble Coran : « Si vous craignez votre Seigneur ne soyez pas trop complaisant dans votre langage afin que la convoitise ne se saisisse pas du cœur de celui qui est malade et tenez un langage décent » S.33 V32 et notre maître le Prophète, paix et salut sur lui, dit : « Si tu n’es plus pudique alors fait ce que tu veux ! » (Bukhari)

  • Ne pas s’isoler : c’est à dire se retrouver dans trois circonstances : Etre seul, dans une pièce fermée, à l’abri des regards.

Il est tout de même important de rappeler que le croyant doit éviter toutes situations même publiques qui pourraient le conduire à enfreindre les lois de la moralité et de la foi sans pour autant, tomber dans une forme de fanatisme ou d’extrémisme qui, en aucun cas, ne peuvent conduire à une quelconque réussite : « la religion est facile et la rendre difficile conduit à la perte » (Bukhari).

Mikael Sall

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

Peut-on s’envoyer des photos ?

La communauté des oulémas de toutes écoles confondues s’accordent sur le fait licite de la photographie qui n’a rien à voir avec le fait « d’imiter la création d’Allah » comme il est venu dans certaines sources. Les imams Ahmad, Abou Daoud, Tirmidhi, Ibn Majah et Nasai rapportent selon Seyidna Moughira ibn Shou’bah, que Dieu l’agrée, que celui-ci voulait se marier avec une femme et que notre maître le Prophète, paix et salut sur lui, lui dit : « Cherche à la voir car c’est ce qui est plus à même de mettre l’entente entre vous par la suite ». Les imams Ahmad, Abou Daoud et Hakim rapportent selon Seyidna Jabir, que Dieu l’agrée, que notre maître le prophète, paix et salut sur lui, a dit : « Si vous voulez vous marier avec une femme alors, si vous pouvez, regardez en elle ce qui pourrait vous séduire pour le mariage », puis Seyidna Jabir, que Dieu l’agrée, rajoute : « Et lorsque j’ai voulu me marier avec une femme je me cachais pour l’observer jusqu’à voir en elle ce qui m’a encouragé à l’épouser puis je l’ai fait ».

Ces sources montrent qu’il n’y a rien de mal à chercher à connaître ou à voir une femme dans le but du mariage et confirment le caractère logique et licite d’échanger des photos avant d’aller plus loin (une rencontre) à condition qu’elles restent pudiques.

Hédi Mahjdoub

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

Le physique est-ce important ?

Le mariage est un contrat à durée indéterminée, une union pour la vie, afin de mener à bien ce projet il est important d’apporter une attention particulière au choix de l’âme sœur. A ce sujet, notre maître le Prophète, paix et salut sur lui, dit aux hommes : « On épouse une femme pour quatre raisons : sa fortune, sa noblesse, sa beauté ou sa religiosité. Choisis celle qui a la religion et tu ne t’en mordras pas les doigts ! » (Al-Bukhari). Et concernant les femmes Il dit: « Lorsqu’un homme d’une religiosité et d’une moralité vous fait une demande en mariage, mariez le sinon discorde et corruption se répandront sur Terre. » (Tirmidhi).

Cela dit, rien ne s’oppose à ce que la religion soit accompagnée d’autres critères comme la fortune, la beauté, et la lignée entre autre, comme il est venu dans le hadith où Seyidna al Moughira ibn sou’ba, qu’Allah Le Très Haut l’agrée, a dit : « J’ai demandé la main d’une femme et le messager d’Allah m’a dit : l’as-tu vue, Non, lui ai-je dit. Regarde-la car cela est plus à même de consolider votre union. » (Ibn Majah)

Il faut tout de même se focaliser sur l’entente et la compatibilité afin de donner plus de garanties à la pérennité des relations.

Hedi majdoub

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

Le vestimentaire de l’homme et de la femme

Allah L’éxalté dit dans le Noble Coran : « O fils d’Adam, nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. Mais le vêtement de la piété, voilà ce qui est meilleur » s.7 v26. Dans ce verset, Allah Le Très Haut nous désigne trois formes d’habits : un habit pour préserver sa pudeur, un autre pour embellir son image et un autre qui, relève de l’ordre éthique et spirituel. D’une manière générale, l’islam laisse à chacun le soin de s’habiller selon son appréciation ou en conformité avec sa culture ou coutume pourvu que ceci respecte certaines règles élémentaires de la pudeur et de l’éthique, qui sont celles de notre foi. Ainsi donc les musulmanes et musulmans sont tenus de s’habiller de manière à cacher toutes les parties dites « awras » la nudité, ne pas porter tout ce qui est moulant ou transparent au point d’afficher cette dernière et tout ce qui peut remettre en cause son identité de croyant.

Par contre, l’interdiction de se vêtir totalement en rouge, de haut en bas, relève tout simplement d’une recommandation.

Noura Benyahya

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

Un homme peut-il demander à une femme des descriptions de son physique ?

Aucune union ne peut se fonder sur les bases de doute ou de méconnaissance ainsi l’islam dans sa démarche d’assainissement moral permet aux personnes de sexes opposés désireuses de s’unir de chercher d’abord à se connaître et d’apprendre à s’aimer. Ceci, en respectant les vertus morales qui ont été fixées à ce sujet. Les imams Ahmad, Abou Daoud et Hakim rapportent selon Seyidna Jabir que notre maître le Prophète, paix et salut sur lui, a dit : « Si vous voulez vous marier avec une femme alors, si vous pouvez, regardez en elle ce qui pourrait vous séduire pour le mariage », puis Seyidna Jabir rajoute : « Et lorsque j’ai voulu me marier avec une femme je me cachais pour l’observer jusqu’à voir en elle ce qui m’a encouragé à l’épouser puis je l’ai fait ».

Les imams Ahmad, Abou Daoud, Tirmidhi, Ibn Majah et Nasai rapportent selon Seyidna Moughira ibn Shou’bah que celui-ci voulait se marier avec une femme et que notre maître le Prophète, paix et salut sur lui, lui dit : « Cherche à la voir car c’est ce qui est plus à même de mettre l’entente entre vous par la suite ». Toutes ces sources démontrent qu’il n’y a rien de mal à chercher à connaître sa future âme sœur tout en sachant que d’autres sources déterminent la manière, les lieux et les limites de cette démarche. Par contre, les obligations de la pudeur et de notre foi ne permettent pas de demander à celui qui nous est encore étranger une description de ses atouts ou de poser des questions sur la taille, le poids ou la couleur de tel ou tel membre, ce qui peut d’ailleurs être mal perçu par la personne en question.

Mohamed Ali Sinouj

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

Les piliers d’une conversation

Allah, que Sa grandeur soit exaltée, dit dans un verset du Noble Coran : « Et lorsque vous parlez soyez juste même s’il s’agit d’un proche parent ». S.6 V152 et dans un autre verset il dit : « Et dis à mes serviteurs de s’exprimer de la meilleure manière car le diable sème la discorde parmi eux » S.17 V53. Notre maître le prophète, paix et salut sur lui, dit « Il suffit pour mentir de rapporter tous ce que l’on entend » (Muslim). Et dans un autre hadith, Il dit : « le croyant n’est ni médisant ni grossier ni vulgaire et ne maudit pas les autres » (Tirmidhi), et Il dit : « Celui qui croit à Allah et au jour dernier qu’il dise du bien ou qu’il se taise » (Muslim). Toutes ces sources, parmi tant d’autres, montrent les limites que doit observer le croyant dans ses dires. En effet, la véracité, la pudeur, la sagesse, la délicatesse restent de rigueur. Quant au choix des mots et le fait de prendre en considération les sensibilités de nos interlocuteurs ceci demeure essentiel.

Mohamed Didier Rossini

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

Evoquer son passé dans une nouvelle relation ?

Dans une nouvelle relation, évoquer son passé peut relever du domaine de l’intime ou non. L’intimité, même si, elle a attrait à des erreurs ou des péchés reste personnelle et notre maître le Prophète, paix et salut sur lui, dit : « toute ma communauté peut se prétendre à la clémence d'Allah sauf ceux qui étalent leurs péchés au grand jour » (Bukhari).

Par contre, on peut partager tout ce qui ne touche pas à l’intime et qui pourrait concerner de près ou de loin cette nouvelle relation; car il faut le souligner, toute relation doit être basée sur la confiance, le dialogue, la compréhension et surtout l’entente.

Noura Benyahya

il y a 2 ans

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Rencontre chez les Musulmans

Comment bien choisir sa moitié ?

« Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. » (s.30, v.21)

Le mariage doit être une source de paix et de bien-être. Or ceci n’est possible que si les deux personnes sont en harmonie. La question du choix d’un partenaire est déterminante, car elle est le point de départ d’un avenir commun, une décision qui engage pour la vie. C’est pourquoi il convient de baser son choix sur de solides critères, afin d’éviter les déceptions, ou pire encore, le divorce, à propos duquel le Prophète a dit « De toutes les choses que Dieu a rendues licites, le divorce est celle qu’Il déteste le plus ». Cet article propose donc quelques pistes pour guider toutes celles et ceux qui souhaitent un mariage serein.

Pourquoi lui ou elle ?

vant toute chose, il faut rappeler que le mariage est le résultat d’un choix personnel. S’il est évidemment permis de demander conseil, le partenaire ne peut en aucun cas être imposé, et ceci par quiconque. Notre Prophète nous fait savoir que le choix de l'âme sœur peut porter sur quatre choses à savoir : « la richesse, la noblesse, la beauté et la piété ». La beauté peut naturellement influencer la décision, car il est toujours préférable d’épouser une personne qui nous plaît. Il convient cependant de souligner que la beauté seule ne garantit rien, et qu’il serait dangereux d’épouser quelqu’un pour la seule raison de son physique.

Quant à la richesse, il est vrai qu'à l'heure actuelle, le matérialisme gagne du terrain, surtout dans les sociétés modernes, ce qui pourrait pousser certains à considérer la situation financière de la personne comme étant, à tort bien sûr, le pilier le plus important du mariage.

D'autre part, le sens de la noblesse dans ce hadith signifie plutôt la noblesse familiale et le rang de celle-ci. En d'autres termes, épouser un tel parce qu'il est fils d'un tel ou d'un tel... La piété enfin, est le premier critère qui doit faire pencher la balance de notre décision, comme le mentionne si bien le Prophète lorsqu'il dit: " Choisis la piété et tu ne t’en mordras pas les doigts". Et il dit aussi : « S’il vous vient une personne dont vous agréez sa moralité et sa religiosité alors mariez-vous sinon il règnera sur Terre une grande tentation et une grande turpitude ». Ceci nous oblige à nous intéresser à la notion de piété, car malheureusement aujourd’hui pour de nombreux musulmans, la piété se mesure à la longueur de la barbe, ou au nombre de centimètres carrés que recouvrent les vêtements de la femme. Or ces idées ne valent rien. Il est préférable de choisir une personne dont le comportement reflète la croyance, une personne qui connaît la discrétion, la pudeur, et par-dessus tout une personne qui a des vertus et des principes. Si l’apparence doit refléter la piété, ce n’est en aucun cas dans des choix vestimentaires extrêmes. La piété à elle seule offre la possibilité d’un mariage stable : un conjoint qui respecte sa religion ne saurait être une source de discorde dans le couple. Le choix d’une personne qui a des convictions et des principes donnera des fondations plus solides au mariage, et permettra au croyant d’avancer dans sa foi. En résumé, ces paroles du Prophète doivent interpeller tous ceux qui veulent faire une rencontre : « Ne cherchez pas la beauté chez les femmes car elle peut les empirer, ni l’argent qui peut les faire sortir de leurs limites, cherchez celles qui sont pieuses.»

La compatibilité

Afin d’éviter toute mauvaise surprise, il est essentiel de parler, d’apprendre à se connaître avant le mariage. D’abord pour vérifier que les deux personnalités sont compatibles. Ceci nécessite une grande honnêteté de chaque côté, car il ne faut pas oublier que par la suite, les deux êtres seront amenés à vivre ensemble et à tout partager. Chacun doit donc être capable de ne rien dissimuler avant de s’engager. Il faut également vérifier que tous les deux aspirent à la même chose. S’engager à deux sur un chemin implique que celui-ci soit unique, sans quoi il sera difficile de s’entendre et de s’aider mutuellement. Il faut encore s’assurer que la personne nous plaise physiquement. Cela n’est pas interdit, comme nous le montre le hadith du Prophète : « Si vous voulez vous marier avec une femme alors, si vous pouvez, regardez en elle ce qui pourrait vous séduire pour le mariage ». Enfin, rappelons que les échanges entre prétendants doivent toujours respecter les limites de la bienséance: rester pudique, éviter toute situation de promiscuité, et garder des propos décents.

Chers lectrices, chers lecteurs, le choix d’un conjoint doit être un choix réfléchi, guidé par la raison. Si les sentiments ont toute leur place dans un couple, ils ne doivent pas être aveuglants au point d’effacer ce qui pourrait causer la ruine ou le malheur dans le mariage. Pour finir, il ne faut pas être trop exigeant. Personne n’est parfait. Notre Seigneur nous dit : « Qu’un croyant ne déteste pas une croyante. Si l’un de ses cotés lui déplait, elle lui plaira par un autre. » Il est important donc, de ne pas oublier de mettre de la miséricorde entre nous, et de supporter les défauts de l’autre autant qu’il supporte les nôtres. Autant d’éléments qui aideront à protéger l’union sacrée du mariage et à garantir sa pérennité.

Lucie Dupuis

il y a 2 ans