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Avoir des amis(es) de sexe opposé une fois marié(e)
Mohamed Didier Rossini
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La relation d’amitié, d’entraide ou encore de solidarité entre l’homme et la femme est une chose qui relève du naturel et qui est incontournable. En effet, les hommes et les femmes ont toujours œuvré côte à côte et ceci depuis la nuit des temps. L’union d’une personne avec une autre régie ce phénomène dans des règles d’entente, de pudeur et de moralité mais elle ne saurait en aucun cas le remettre en cause. En clair, il faut prendre en considération la sensibilité de son conjoint.

Il faut souligner que l’islam met la femme sur le même pied d’égalité que l’homme en ce qui concerne les devoirs et obligations. Ce qui explique pourquoi notre maître le Prophète, paix et salut sur lui, a préservé le droit pour la femme d’être active, impliquée et autonome dans le monde du travail avec ou sans le consentement de son conjoint. Allah Le Très Haut dit dans le Noble Coran : « Nous avons réparti entre eux (les Hommes) leurs subsistances dans ce bas monde et nous les avons élevés en grade les uns sur les autres afin que certains puissent prendre d’autres à leurs services » s.43 v32. Ce verset fait allusion à tout ce qui relève de la vie professionnelle et ne marque pas de différence entre les sexes. Par rapport à la relation amicale Allah L’éxalté dit : « Les croyants sont des frères, établissez la concorde entre vos frères et craignez Allah afin qu’on vous fasse miséricorde » s.49 v10. Il faut comprendre qu’établir la concordance passe par la langue, la main, les pieds et le cœur. Une langue qui dit de bonnes et belles paroles, une main qui vient en aide, des pieds qui partent à la rencontre et un cœur qui aime tout simplement. Il est à noter que cette relation professionnelle ou amicale reste régie par la moralité, comme le souligne le verset de la sourate Tawbah : « Les croyants et croyantes sont alliés les uns des autres, ils commandent le convenable, interdissent le blâmable, accomplissent la salat, s’acquittent de la zakat et obéissent à Allah et son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde car Allah est certes Puissant et Sage » s.9 v71. Quant à l’infidélité, de près ou de loin, sous toutes ses formes, elle est condamnable par les règles de la nature avant de l’être par celles de la foi.

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Suggestions

Vie de couple chez les Musulmans

Je n’aime plus mon mari

L’imam Bukhari et Nasai rapporte que la femme d’un compagnon nommé Seyidna Thabit ibn Qays, que Dieu l’agrée, est venu voir notre maître le prophète, paix et salut sur lui, et lui dit : « O messager d’Allah, je ne reproche rien à Thabit ni dans sa moralité ni sans sa pratique religieuse mais je ne le supporte plus parce que je ne l’aime plus », et notre maître le prophète, paix et salut sur lui, lui dit : « Qu’est ce qu’il t’avait donné comme dot ? », elle répondit : « un jardin ». Il lui dit : « Est-ce que tu peux lui rendre son jardin alors ? », elle dit oui et notre maître le prophète, paix et salut sur lui, dit à Seyidna Thabit ibn Qays, que Dieu l’agrée: « Accepte le jardin et répudies la ». Ce hadith est clair, la femme ne peut être retenue otage auprès d’un homme qu’elle n’aime plus et pour se libérer de lui il lui faut rendre la dot qu’il lui avait offerte, comme le stipule le verset 229 de la sourate 2. Nous rappelons que le divorce est une solution à laquelle il faut mûrement réfléchir.

Mickael Sall

il y a 2 ans

Vie de couple chez les Musulmans

Comment me comporter avec ma belle famille

Le mariage ne sert pas seulement à unir deux être mais il unit aussi deux familles qui ne formeront plus qu’une à part entière. De ce fait, il est du devoir des époux de se comporter avec le plus grand respect vis-à-vis des beaux parents car des liens de parentés ont été tissé dès lors où l’union a été contracté. « Les liens de parenté s'accrochent au Trône de Dieu en disant: "Celui qui nous respecte que Dieu reste lié à lui! Et celui qui nous rompt, que Dieu rompe avec lui ". » (Bukhari).

Toutefois, il incombe aux beaux parents de respecter la vie privée de leurs enfants, à ne pas faire de distinction avec le gendre ou la bru et de les considérer comme des membres de la famille à part entière. De même que l’on ne doit pas abuser en leur imposant ou en attendant d’eux des choses que l’on ne saurait obtenir de ses propres enfants.

Saadia Agdar

il y a 2 ans

Vie de couple chez les Musulmans

Conséquence de la conversion sur un mariage antérieur

Lorsqu’une femme se convertit laissant son mari dans son ancienne foi, alors les oulémas, toutes écoles juridiques confondues, s’accordent sur un fait : la femme dispose d’un délai de viduité, si son mari la rejoint dans sa nouvelle foi alors le mariage reste valide. S’il ne se convertit pas, alors ils devront être séparés se référant ainsi à certaines sources comme Sayda Zaynab, que Dieu l’agrée, la fille du prophète paix et salut sur lui, qui était l’épouse d’Abi al-As Ibn ar-Rabi avant l’Islam. Quant elle se convertit son mariage fut dissous et elle rejoignit son père. Ensuite, quand le mari se convertit, notre maître le prophète, paix et salut sur lui, lui rendit sa femme (Tarmidhi). Et selon Seyidna Anas, que Dieu l’agrée: « Abou Talhata a épousé Um Salim et la dot offerte était l’Islam car la femme s’était convertie avant l’homme et quand celui-là a demandé sa main, elle lui dit : si tu te convertis, je t’épouse » c’est ainsi que l’Islam a constitué la dot dans ce mariage (Nassaï). Ou encore la fille de Seyidna Walid Ibn al-Moughira, que Dieu l’agrée, femme de Seyidna Safwan Ibn Umayya, que Dieu l’agrée, qui s’était également convertie avant son mari et le mariage avait été dissous. Puis il s’est converti et a repris sa femme. (Muwatta)

De même que Um Hakim bint al-Harith ibn Hisham, que Dieu l’agrée, était la femme de Seyidna Ikrim ibn Abi Djahl, que Dieu l’agrée. Leur mariage fut dissous. Puis il se convertit dans le délai de viduité et reprit sa femme (Ibn Abi Shayba). Toutefois, certains juristes divergent sur la durée de cette période d’attente entre un minimum de trois mois et le temps nécessaire pour permettre au mari d’apprendre à connaître les enseignements de sa foi. Parmi les contemporains, il y a de plus en plus de savants qui considèrent que cette séparation dû à la conversion n’a plus lieu d’être, surtout lorsqu’il y a des enfants en jeu.

Mickael Sall

il y a 2 ans